Les capitaux propres sont une notion essentiellement comptable. Aux Etats-Unis, il ne faut pas de capital minimum.
Leur classement au bilan respecte un certain ordre fondé sur un critère de répartition. D’abord les éléments qui ne peuvent pas être distribués car ils ne sont ni bénéfice, ni réserve :
Il existe plusieurs formes sociales à peu près équivalentes à celles en France. Les Anglais ont par ailleurs renoncé à leur traditionnel droit coutumier pour s’harmoniser aux normes européennes.
Aux Etats-Unis, le capital ne constitue pas une garantie pour les actionnaires (pas d’obligation de réserve légale non plus) et est même en voie de disparition. Il existe d’autres protections pour les sociétés faisant appel public à l’épargne.
§1 La structure du capital
Aux Etats-Unis, les entreprises peuvent émettre du capital à tout moment, car elle ne sont pas obligées de tout émettre après la décision de l’assemblée. C’était identique en Grande-Bretagne mais c'est devenu plus strict.
Différentes catégories d’actions : actions ordinaires, privilégiées (sans droit de vote pe, les caractéristiques et les droits varient selon les sociétés), et actions mixtes en Grande-Bretagne.
§2 Traitement comptable de l’émission et des modifications du capital :
§3 L’actionnariat des salariés :
C’est la partie distribuable des capitaux propres. La tradition anglo-saxonne est de garantir au maximum les intérêts des investisseurs. La philosophie générale est donc de développer au maximum l’information.
La répartition du bénéfice est peu réglementée aux Etats-Unis (dangereux). En Grande-Bretagne, le droit en la matière, en l’occurence judiciaire, était laxiste jusque dans les années 1980.
La décision de répartition repose sur un certain nombre de principes. Aux Etats-Unis, ils sont trop lâches et peuvent conduire à des risques.
§1 Le résultat par action :
§2 La répartition des bénéfices :